top of page

Visages Côtier, l'expotextes

Calais-11.jpg

​

 

Calais, 9h30, j’ai rendez-vous avec Sidonie, l’une des responsables de ce que j’ai cru comprendre la plus importante association d’aide aux réfugiés de la région.

En réalité, l’entrepôt, ce hangar où j’arrive, sert de plate-forme

et d’adresse à plusieurs ONG qui fonctionnent les unes avec les autres et soutenu par l’Auberge des Migrants.

Il y a du monde, beaucoup de monde.

Pour la très grande majorité bénévole.

Elle me parle des actions qu’ils mènent.

J’ai l’impression d’être dans un squat amélioré, tout est récupération et tout va à l’essentiel, et ce, de jour comme de nuit.

Je regarde, j’écoute et ne comprends pas tout, je crois bien que la langue officielle est l’anglais.

Normal, la plupart de ces ONG sont anglaises. Je demanderais pourquoi plus tard.

J’allais travailler trois jours ici ; je voulais essayer de comprendre le fonctionnement et qui étaient ces personnes investies et essentielles à la survie des réfugiés.

On me propose la cuisine ou le démontage de palette.

Je décidais d’aller travailler pour Calais Woodyard.

Cet épisode de vie fera l’objet d’un « billet » à mon retour.

A l’auberge il y a Abdull, Abdull Saboor. Réfugié Afghan arrivé en 2015.

Un excellent photographe qui fait beaucoup parler de lui, un regard et travail fantastiques.

Il n’a pas d’âge, ou seulement un « supposé »

Ce que je remarque en premier est le détail qu’il porte sur sa chaine autour du cou, un morceau de fil de ronce, plus communément appelé « barbelé ».

Ce genre de détail qui raconte toute une histoire.

Il n’y a pas besoin d’aller plus loin.

Nos échanges resteront autour de notre passion, la photographie.

Nous nous en amuserons même en faisant des portraits de nous.

http://www.laubergedesmigrants.fr/

https://www.instagram.com/abdul_saboor079/

Capture d’écran 2025-01-24 à 10.51.20.png
bottom of page